mardi 27 octobre 2015

Une braise sous la cendre, tome 1 [Sabaa Tahir]

Quatrième de couverture.

Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai."
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.




Mon avis.

Une braise sous la cendre ou, autant dire, une des sorties les plus attendues de cette fin d'année, je pense ! Bon, me concernant, si je devais résumer ce livre en deux mots, je choisirais "Frustration" mais surtout "Excellent". Frustration car j'ai cruellement manqué de chance lors de ma lecture puisque j'ai eu la poisse de la commencer juste avant que d'énormes tuiles me tombent dessus et donc m'obligent à avoir d'autres priorités sur le moment que de pouvoir le continuer au rythme où je le voulais... et je peux vous dire que ça a été un crève coeur car ce bouquin est juste génial (d'où le "Excellent").

On ne va pas tourner autour du pot : Gros coup de coeur pour cette histoire ! J'ai un peu douté au début car, comme toujours avec un tome 1, il faut le temps de nous poser les bases de l'univers et ce que l'on nous propose n'est pas vraiment des plus gais, pour tout vous dire. On atterrit dans un monde dur, cruel où meurtres et esclavagisme sont le quotidien des Érudits. D'un autre côté, on fait connaissance avec la partie la plus dure et cruelle de l'Empire, les Martiaux qui sont entrainés depuis leur plus jeune âge aux arts de la guerre et aux massacres de masse.

Voilà pour la base, je vous l'avais dit, c'est sombre à souhait. Et c'est avec un personnage de chaque univers que l'on va suivre l'histoire. Laia, pour les Érudits et Elias chez les Martiaux. Le récit alternant à tour de rôle un chapitre du point de vue de chaque personnage, on plonge assez facilement avec eux dans l'histoire et on apprend à les apprécier, aussi différents soient-ils. Laia et Elias sont bien plus que des personnages anonymes choisis au hasard, mais je vous laisse le plaisir de la découverte quant à qui ils sont vraiment.

Le récit devient très vite addictif, une fois passés ces éléments de base que l'on nous donne sur l'univers. L'enchainement d'évènements et les introspections personnelles de Laia et Elias nous tiennent véritablement en haleine au fil des pages, au point de ne pas voir défiler les pages (et les heures de lecture qui vont avec). Un vrai bonheur !

Alors forcément, quand on apprécie à ce point, on finit frustré de devoir attendre la suite, on n'a pas envie de quitter ces personnages aussi vite. Mais ça reste de la bonne frustration, car la fin n'est sadique au point de nous laisser sur un cliffhanger de fou (merci madame l'auteure sympa, pour une fois :) ), on en veut plus mais uniquement parce qu'on a passé un excellent moment.

En résumé, un titre pour lequel j'avais déjà vu passer de nombreux avis positifs lors de sa sortie VO et que je ne peux que vous recommander car, moi aussi, j'ai totalement adhéré à ce que nous proposait Sabaa Tahir. Du rythme, de la noirceur, mais aussi un peu de douceur et de sentiments, le dosage est juste parfait ! Gros coup de cœur de cette fin d'année


Infos livre.
Date de parution VF : 15 Octobre 2015
Date de parution VO : 28 Avril 2015
Titre VO : An ember in the Ashes, book 1
Éditions : PKJ
Genre : Young Adult, Fantasy
Nombre de pages : 523
Prix : 18.90€
Pour plus d'infos, c'est par ici

Note : 17.5/20

jeudi 8 octobre 2015

Ugly Love [Colleen Hoover]

Quatrième de couverture.

When Tate Collins meets airline pilot Miles Archer, she doesn't think it's love at first sight. They wouldn’t even go so far as to consider themselves friends. The only thing Tate and Miles have in common is an undeniable mutual attraction. Once their desires are out in the open, they realize they have the perfect set-up. He doesn’t want love, she doesn’t have time for love, so that just leaves the sex. Their arrangement could be surprisingly seamless, as long as Tate can stick to the only two rules Miles has for her.

Never ask about the past.
Don’t expect a future.


They think they can handle it, but realize almost immediately they can’t handle it at all.


Hearts get infiltrated.
Promises get broken.
Rules get shattered.
Love gets ugly.


Mon avis.

Ah, Colleen, Colleen, quand vas-tu arrêter de faire chavirer mon petit coeur à chaque nouveau livre que je lis ??? Jamais, je l'espère ! Car Ugly Love est un nouveau coup de cœur, comme tous les autres CoHo que j'ai pu lire (Slammed, Hopeless, Never Never, etc... et dernièrement Confess dont la chronique arrive très vite, au passage). Cette auteure a le don de savoir comment me toucher, me retourner, me perturber, bref, me faire adhérer à 1000% à ses histoires d'amour torturées.

J'avoue qu'avant de commencer, je n'étais pas forcément emballée par le résumé. Un pilote de ligne, le Miles, OK, le boulot est sexy (et le personnage tout autant, on est bien d'accord) mais bon, j'avais peur que son boulot prenne trop de place dans l'histoire, surtout quand on découvre que le frère de Tate et tous ses potes le sont aussi. Mais rien au monde ne me ferait passer à côté d'un Colleen Hoover, alors, avec un peu d'appréhension, je me suis lancée pour, finalement me rendre compte que mes peurs étaient totalement infondées.

Le gros point fort, comme souvent pour ce genre d'histoire, reste les personnages. Tate, c'est impossible de ne pas l'aimer. Sa répartie, son caractère fort mais aussi ses faiblesses. Miles, oui, je l'ai aimé aussi, mais je suis quand même passé par des moments où si j'avais pu lui en coller une ou deux, ça m'aurait vraiment soulagé ! Certes, on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir été clair avec Tate depuis le début sur ses attentes mais il y a des moments où il est définitivement trop dur et presque sans cœur face à elle. Mon petit cœur a commencé à souffrir grave... mais ce n'était qu'un début...

Le deal de base qu'ils faisaient était pourtant parfait pour eux. Tate n'ayant ni le temps ni l'envie pour une relation compliquée d'un côté et Miles qui vit dans l'instant et qui ne veut surtout pas parler de son passé, encore moins envisager un futur, de l'autre. L'attraction est là, elle est intense. Ils savent tous les deux ce qu'ils veulent, ce qu'ils ont à offrir et ce sur quoi ils ne transigeront pas. Bref, sur le papier, tout est bon pour une relation ou tout le monde y gagne et sans complications... Sauf que, forcément, avant même de commencer le roman, on sait que ça va forcément merder quelque part :)

Et pour merder, ça va être sacrément le cas ! Parce que même si on fait abstraction du fait que Miles ne veut absolument pas s'encombrer de sentiments (ce qui est déjà un problème en soi, mais qui pourrait éventuellement se résoudre à la longue... du moins on l'espère), le plus gros du problème vient de son passé. Et je peux vous dire que ce n'est pas le moitié d'une petit secret qu'il nous cache le coco... j'ai été complètement dévastée par certaines révélations, au point que la boite de Kleenex y est complètement passée. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je voyais les choses se compliquer et plus j'avais une boule au ventre.

Alors quand je suis dans un état de panique pareil, je ne compte plus que sur une chose, les copines l'ayant déjà lu pour me remonter un peu le moral à coup de "Mais non, tu vas voir, ça va aller", "Ce n'est pas si terrible qu'on peut l'imaginer"... Loupé ! La seule réponse, unanime, à laquelle j'ai eu le droit a été "Tu n'en ai qu'au début... le pire reste à venir", "T'as intérêt à prévoir le maxi paquet de mouchoirs !". Stress puissance 1000 ! Sans surprise, j'ai fini dévastée....

Mais, malgré ça, je ne peux pas en vouloir à Colleen Hoover trop longtemps car elle m'a tellement fait ressentir de choses avec cette lecture qu'elle restera longtemps dans ma mémoire. Cette histoire est belle, forte, violente, addictive, passionnante et passionnelle... tout ce que j'aime.

Bon, maintenant, on parle un peu de ce qui fâche (et qui n'a rien à voir avec la version que j'ai lu) ??? Vous avez compris de quoi je parle ? La fameuse couverture qu'Hugo nous a pondu pour la VF ! C'est volontaire de faire un truc encore tout dégueulasse avec du Rose Barbie, en veux-tu-en-voila à tout va ? Non parce que pour Maybe Someday, le message avait été clair, non ? Ils avaient refait une couv, toujours pas top mais 1000 fois moins laide que celle prévue. Là, on nous en avait présenté une, pas cannonissime mais potable et je saluais le fait, qu'au moins, ils gardaient le bleu de la couv originale pour écrire le titre. Punaise, j'aurais du me couper la langue ce jour-là, parce que, pour ceux qui ne le sauraient pas, ils ont finalement décidé de le repasser version Barbie (images plus bas)... Je ne suis que déception depuis que j'ai vu ça :(

Malgré cet immonde carnage visuel, je ne peux que vous encourager passer outre (je sais, c'est super dur, mais bon, le livre vaut vraiment le coup) et à découvrir ce magnifique livre qui sortira le 5 Novembre prochain, vous ne le regretterez pas !
Quand à moi, je vous retrouve bientôt pour vous parler d'Auburn et Owen qui ont, eux aussi, fait chavirer mon cœur dans Confess. Et j'attends de pied ferme November 9, son nouveau livre !


Définitive        ----         Provisoire

Infos livre.
Date de parution VO : 5 Août 2014
Date de parution VF : 5 Novembre 2015
Titre VF : Ugly Love
Éditions : Hugo (New Romance)
Genre : Contemporain, Romance
Nombre de pages : 336
Prix : 8€

Note : 19/20

mardi 6 octobre 2015

The Girl at Midnight, tome 1 - De plumes et de feu [Melissa Grey]

Quatrième de couverture.

Sous les rues de New York couve une guerre ancestrale entre les hommes-oiseaux et les hommes-dragons.
Seule Écho, une jeune orpheline, pourrait y mettre fin. Pour cela elle doit trouver l’oiseau de feu, un artefact que l’on dit chargé d’un immense pouvoir.

Mais elle n’est pas la seule à le convoiter. Caius, l’étrange jeune homme qui accepte de l’aider, pourrait être le plus grand danger qu’elle devra affronter.



Mon avis.

Relecture pour moi (et l'occasion, au passage, d'enfin en faire une chronique complète) puisque j'avais déjà découvert ce livre lors d'une lecture VO. Si le fait que, seulement quelques mois après, je me fais une relecture de la version française ne veut pas déjà dire que ce livre est génial, c'est que vous me connaissez mal !

Un tas de bons points pour cette lecture entrainante à souhait, à commencer par la mythologie que je trouve vraiment excellente, réfléchie et, très vite, intrigante. Le monde que l'on découvre a un côté inédit qui ne peut que captiver. Pour la faire simple, on tombe en plein milieu d'une guerre entre deux espèces. A force de cumuler les pertes et qu'aucune d'entre elles n'arrive vraiment à prendre l'ascendant sur l'autre, on est, plus ou moins, en période de trêve. Mais bien sûr, comme souvent, chacun manigance de son côté afin de trouver "l'élément décisif" qui permettra d'asservir l'adversaire. Et au beau milieu de tout ça, on a une pauvre petite humaine orpheline, recueillie des années auparavant par un éminent membre de l'un des camps. Acceptée par très peu de monde, elle fait donc son possible pour leur rendre service autant que possible, dans l'espoir d'être, un jour totalement acceptée. Sympa le pitch, hein ?

Mais ce que j'ai adoré, c'est que, même si l'on retrouve une configuration de base que l'on a vu de nombreuses fois, et bien là, on a pas un éternel affrontement vampires/loups garous ou anges/démons, non, là, les camps qui sont en guerre sont des hommes-dragons (de leur petit nom, les Drakharins) et des hommes-oiseaux (Avicens). Et franchement, les dragons, c'est la classe ! Et le prince Drakharin, il a un de ces charismes, je ne vous dis même pas, bref, j'ai tout de suite adhéré. Avec les Avicens, j'ai eu un peu plus de mal. Tout simplement parce que j'ai tout de suite accroché au personnage d'Echo et que ça me faisait mal de voir comment elle était traitée par certains alors qu'elle faisait tout pour eux.

Vous l'aurez donc compris, des bases vraiment très sympathiques qui peuvent laisser espérer un récit plaisant surtout quand on nous annonce que tout ce petit monde va se lancer dans la quête de l'oiseau de feu, la pièce maitresse qui pourrait tout changer...
Et c'est définitivement le cas ! On va en visiter des endroits, en croiser du monde, dans cette course contre la montre. On est tellement pris par le récit qu'une fois entré dans l'histoire, on ne peut que le continuer sans interruption jusqu'à la dernière page.

Au delà de cette mythologie et du rythme de l'histoire qui est parfaitement dosé, ce que j'ai encore plus apprécié, c'est la galerie de personnages que l'on sert. Echo a un petit côté badass mais a aussi ses faiblesses et sait les laisser transparaitre, Caïus (notre dragon) est lui aussi un personnage marqué mais qui évolue au fil des chapitres, l'introverti Dorian, la timorée Ivy, l'exubérant Jasper... tous à leur façon, ils m'ont convaincu.

En résumé, coup de cœur (et les deux fois s'il vous plait, la relecture a été aussi savoureuse que la découverte initiale) pour cette histoire que l'on recommande fortement aux personnes qui ont adoré la série The Mortal Instruments. Certes, ça n'est pas un copié/collé, et heureusement, mais la dynamique de l'histoire, les enjeux, les personnages ont des points communs appréciables. Laissez-vous tenter si ce n'est pas déjà fait !


Infos livre.
Date de parution VF : 18 Juin 2015
Date de parution VO : 28 Avril 2015
Titre VO : The Girl at Midnight, book 1
Éditions : PKJ
Genre : Young Adult, Fantasy
Nombre de pages : 339
Prix : 17.90€

Note : 17/20

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