Journal d'un loser [Jesse Andrews]

Quatrième de couverture.

Au lycée, Greg est transparent. Il ne fait partie ni des sportifs, ni des gothiques, ni des intellos, ni des camés, ni des théâtreux, et encore moins des musicos... Quant aux filles, n'en parlons pas : voilà une espèce alien dont il vaut mieux éviter de s'approcher. Bref, Greg vit sa dernière année de lycée comme un soulagement cosmique. Erreur. Sa mère s'apprête à lui faire vivre un cauchemar en lui ordonnant de tenir compagnie à une de ses anciennes camarades de classe (moche), Rachel, atteinte d'une leucémie. Greg et son acolyte Earl, aussi loser que lui, vont se métamorphoser en héros pour lui redonner le sourire.

Mon avis.

Ayant envie d'une petite lecture mélangeant humour et émotions, c'est tout naturellement que j'ai sorti ce livre, pensant vraiment y trouver ce que je recherchais au vu du résumé. Déjà première surprise, j'ai mal compris une partie de celui-ci : je pensais qu'en fait la mère de Greg allait l'obliger à tenir compagnie à une de ses amies à elle, une femme plus âgée qui allait donc lui faire part de son expérience de vie et de l'importance d'apprécier chaque instant... et bien pas du tout, la fameuse Rachel est en fait une ancienne camarade de classe de Greg, une jeune fille de 16 ans qui n'a donc rien de nouveau à lui apprendre. Pas grave, le récit aurait pu être tout aussi plaisant.

Le problème, c'est que je n'ai pas du tout accroché à ce que Jesse Andrews nous propose. L'humour, en théorie, il y en a mais il est tellement gras et vulgaire que ça m'a posé un problème de bout en bout (sans m'arracher un seul sourire, au passage), plus qu'être un loser, Greg s'avère être, au final, surtout d'une niaiserie sans équivalent. Son personnage ne m'a pas touché au contraire, il a eu tendance à m'énerver un peu plus à chaque nouveau chapitre, même quand celui-ci nous montre un côté un peu plus humain, j'étais déjà rendue au stade où je ne le supportais plus, donc c'était peine perdue.

Malheureusement son "meilleur ami" Earl est du même acabit et là aussi, j'ai eu du mal à suivre et encore plus à comprendre leur comportement l'un vis-à-vis de l'autre, Earl m'apparaissant comme un psychopathe bipolaire... une lecture vraiment bizarre à pas mal de niveaux. Le personnage de Rachel est certainement celui que j'aurai le plus apprécié mais on ne la croise finalement que très peu, c'est assez dommage étant donné son importance dans cette histoire.

Une lecture qui est très vite devenue laborieuse et je n'ai malheureusement pas été aidée par l'auteur qui, d'entrée de jeu, nous prévient que son livre est sans aucun intérêt (bon, j'avais cru à de l'humour...), que si on veut passer un bon moment, il n'y a qu'une seule chose à faire, changer de livre... mais, déterminée comme je suis, j'ai tout de même continué ma lecture, espérant une amélioration soudaine (toujours harcelée par les remarques de Jesse Andrews toutes les 20/30 pages, nous encourageant fortement à jeter son livre, m’agaçant un peu plus à chaque fois...) et malheureusement, mon opinion n'a pas changé.

En résumé, une sorte d'ovni dans la littérature Jeunesse, un livre bien particulier qu'on adore ou que l'on déteste selon moi. En ce qui me concerne, l'écriture n'a pas su m'accrocher, j'ai été assez déçue de ne pas trouver dans le livre ce que la 4e de couverture m'avait laissé espérer. Un humour beaucoup trop stupide et graveleux ainsi que des personnages trop bizarres à mon goût, je n'ai définitivement pas adhéré.

Je remercie malgré tout les Éditions Fleuve Noir (Territoires) grâce à qui j'ai pu me faire une opinion sur ce livre.

Infos livre.

Année de parution VF : 2012
Année de parution VO : 2012
Titre VO : Me & Earl & the Dying Girl
Éditions : Fleuve noir (Territoires)
Genre : Jeunesse
Nombres de pages : 319
Prix : 16.50€
Pour plus d'infos sur ce livre, c'est par ici

Note : 9/20