Quatrième de couverture.
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des
maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du
cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la
Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre
l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus
grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique
de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
Mon avis.
Comment ça, un monde sans amour pour notre propre bien ? A la limite, je conçois qu'on divise la population pour éviter les soucis (Divergent, Hunger Games), qu'on choisisse pour vous la moitié soit-disant parfaite (Promise), admettons, mais alors éradiquer toutes les émotions, c'est quand même un peu extrême, non ? Voilà pourquoi ce livre m'a plu dès sa sortie, voilà pourquoi le jour même il a atterri dans ma PAL, par contre, ça n'explique pas pourquoi, un an après, il y était toujours... Comme souvent, j'ai réglé le problème à coup de LC et c'est avec enthousiasme que je me suis enfin plongée dans ce 1er tome.
Et là, ça ne l'a pas fait tout de suite... pas à cause de l'histoire en elle-même mais tout simplement parce qu'à force de lire de la dystopie, j'ai l'impression que tous les débuts restent à peu de chose les mêmes : un monde qui a commencé à mal tourner alors pour arranger les choses on passe par des solutions radicales, un personnage principal qui, ne connaissant que cette réalité-là, trouve ça parfaitement normal, la fameuse évaluation qui permet d'être "classée", etc. On retrouve ici tous les codes bien connus de la dystopie. Rien à reprocher au livre sur ce point (en même temps, c'est pas sa faute si je l'ai laissé trainer autant de temps) mais c'est vrai que si je l'avais lu à sa sortie, j'en aurai certainement fait un coup de cœur parce que sur le coup, ça aurait été de l'inédit pour moi, ce qui n'est plus le cas à l'heure actuelle.
Au niveau des personnages, j'ai eu un peu de mal avec Lena au début. Forcément, elle est préformatée pour évoluer dans cet univers alors son côté neutre, trop adepte des convenances à mon goût et surtout toujours bonne pour faire la morale à sa copine m'a un peu gonflé et en plus de ça, je la trouvais fade, mais fade... à choisir, j'aurais largement préféré suivre Hana qui, elle, avait ce petit grain de folie. Heureusement Alex entre en scène, dans toute sa splendeur. Tout le contraire de Lena, un jeune homme avide de vivre et de ressentir, celui-ci laisse régulièrement transparaitre ses émotions et quelle bouffée d'air frais, mes amis ! A partir de cette rencontre, Lena commence à changer et enfin j'ai pu vraiment l'apprécier et m'attacher à elle !
Deuxième expérience avec Lauren Oliver pour moi (après Le Dernier jour de ma vie) et encore une fois, ça passe parfaitement après un début assez mitigé, une fois entré dans l'histoire on en relève la tête qu'une fois la dernière page tournée .
Cette fin parlons-en, non mais ça va pas ??? Tout se passait pourtant tellement bien... Lena évoluait naturellement et commençait à se poser des questions sur le bien fondé de la procédure, elle commençait à prendre conscience de certaines choses et là, un final de malade, un véritable feu d'artifice d'évènements chocs, j'ai été complètement prise au dépourvu surtout quand j'ai vu que ça s'arrêtait là... C'est là qu'on voit l'avantage de ne lire ce 1er tome que maintenant, plus besoin d'attendre, la suite est sortie, je n'ai plus qu'à me jeter dessus (d'ailleurs la LC est déjà programmée pour le 8 Juin !) et franchement, ce n'est pas possible autrement !
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Infos livre.
Année de parution française : 2011Année de parution VO : 2011
Titre VO : Delirium - Book 1
Éditions : Hachette (Black Moon)
Genre : Jeunesse, Dystopie
Nombre de pages : 452
Prix : 16€
Note : 15/20